Description
La victime du changement climatique ne sera pas la planète, qui s’est toujours remise de tout, mais l’homme.
Malgré l’évolution spectaculaire de son espèce depuis son apparition, l’homme reste un être vivant vulnérable dont la survie est en premier lieu menacée par ses propres actions. Si les chartes, COP et autres grandes déclarations semblent impuissantes à provoquer le changement comportemental nécessaire à la sauvegarde de l’environnement dont il a besoin pour survivre, c’est parce qu’elles n’obligent personne en rien. Le droit, outil organisationnel des sociétés humaines, pourrait pourtant constituer un puissant levier pour contraindre les réfractaires aux adaptations sociétales indispensables à la survie de l’espèce. Malheureusement, maîtrisé de très peu, la plupart le considère comme un ennemi, facilitateur d’exactions environnementales au profit du capital.
Cet ouvrage, profondément humaniste, rappelle les qualités de l’homme, explicite le droit de l’environnement pour en faciliter l’appropriation par le lecteur/citoyen, ouvre des pistes de réforme notamment du droit de propriété, faisant de la nature un bien commun dont l’homme serait le gardien plus que le propriétaire. Il appelle à la prudence face aux discours radicaux qu’il déconstruit tant sur le plan biologique, que juridique, philosophique et sociologique.
L’information, c’est le pouvoir. Au fil des pages, le lecteur en apprend davantage sur son espèce, sa place et son rôle sur la planète qu’il partage avec la Nature, l’origine et la variété des déviances qui menacent son propre avenir et les armes dont il dispose pour enrayer la mécanique en marche et cohabiter en paix avec la Nature. Loin des discours culpabilisateurs et de la deep ecology dont l’auteur déconstruit les fondements, Cessez-le-feu ! promeut des solutions tangibles.
Louis de Redon
Ingénieur agronome, avocat, docteur en Agroécologie et en Droit de l’environnement, Louis De Redon travaille à l’interface des sciences du vivant et du droit.
Professeur invité en Droit de l’environnement à HEC Paris, à l’Université de Pace à New York, à l’Université de l’Assomption à Bangkok en Thaïlande et à l’Université d’État d’Haïti, membre de de l’Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne (IRJS), il dirige le Pôle de Recherche et d’Enseignement en Droit d’AgroParisTech (PREDA).
Il est co-auteur de Justice pour la planète, paru en 2022 aux éditions de l’Atelier.
El agua oscura est une encre sur papier signée Pablo S. Herrero. Le langage de Pablo est lié au code des formes végétales.
Les arbres et les forêts, à la fois dans les peintures murales et dans le travail graphique, sont le véhicule pour montrer les relations entre le dynamique et le statique, l’individu et la communauté, la durabilité et la résistance. Ses moyens d’activité de muraliste sont généralement des espaces décentralisés et marginaux, prenant les quartiers périphériques comme paradigme du rejet que la ville provoque à une grande partie d’elle-même. Il a développé des projets dans l’espace public en Espagne, au Portugal, en France, en Italie, en Slovaquie, en Pologne, en Norvège, aux États-Unis, en Uruguay, en Argentine et à Cuba.
Les oeuvres de Pablo Herrero sont visibles sur son blog https://pablosherrero.com/
Le livre comporte dans ses pages intérieures des illustrations signées Bruno Anselme. Bruno est professeur au lycée Fénelon à Paris. Il enseigne la Biologie et la Géologie en classe de BCPST2, classe préparatoire aux grandes écoles agronomiques, vétérinaires et géologiques.
Il signe depuis plusieurs années des dessins d’humeur sur l’actualité liée aux questions environnementales.
Parcourez les articles et interviews TV de Louis de Redon dédiés à la parution de son ouvrage :
– Revue Droit de l’Environnement, n° 327, décembre 2023
– Actu Environnement, 13 novembre 2023